Christian de Massy est né le jour qui était, à l’époque, la fête nationale. Sa vie ressemble à un scénario hollywoodien : protagoniste involontaire d’une tentative de coup d’État durant son enfance, son esprit rebelle l’a conduit à être expulsé du Rosey, « l’école des rois ». Il a porté l’anneau de mariage de la Princesse Grace, traversé l’Afrique dans un vieux Land Rover dans les années 70, été pilote de course, exploré les Andes et descendu l’Amazone en canoë. Il a travaillé dans une plantation de thé, joué au football en Rhodésie, gagné une Rolls Royce lors d’un pari nocturne, survécu à un accident ayant détruit sa Ferrari, gagné une petite fortune au casino, été un entrepreneur pionnier dans le bloc de l’Est avant 1989, et fondé une entreprise de marques de luxe à Monaco. Il a jugé le concours Miss Colombie, conduit de l’Alaska à Ushuaïa, et atteint le Cap Nord à moto en solitaire après 11 années comme diplomate. Sélectionné par la revue TOWN and COUNTRY parmi les « 400 personnalités internationales influentes à New York », il a aussi figuré parmi les célibataires les plus convoités. Témoin clé de l’évolution de Monaco, il a vu la haute société glamour et la « Dolce Vita » des années 70 céder place aux pétrodollars et oligarques d’aujourd’hui. De Massy, figure fascinante, estime que la véritable valeur d’une personne réside dans sa parole, et que ceux qui ne l’honorent pas ne méritent que le mépris.
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